Déjà bien établi au Japon, le shiatsu, une méthode de relaxation et de bien-être, s’est introduit en France depuis quelques années. L’importance d’un comparateur de devis de mutuelle pour identifier les assurances couvrant ce soin. Mais quel est le véritable sens derrière son nom (prononcé « shiatsou ») ?
Qu’est-ce que le shiatsu ?
Littéralement « pression des doigts », le shiatsu est une thérapie manuelle comparable à l’acupuncture (mais sans utiliser d’aiguilles). Effectivement, cette pratique japonaise repose sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise et vise à faciliter la circulation de l’énergie corporelle.
Ces « pressions » sont effectuées par le praticien en des points stratégiques : les lieux de convergence des méridiens. Dans la médecine traditionnelle chinoise, on compte 12 méridiens qui sont des canaux énergétiques dans le corps humain. Si cette circulation énergétique est perturbée, le bon fonctionnement du corps est compromis, augmentant le risque de développer des affections et maladies. La stimulation des défenses naturelles aide alors à prévenir les agressions extérieures et à renforcer la résistance.
Concrètement, un massage shiatsu aide à relaxer les muscles, influant positivement sur l’alignement vertébral et débloquant certaines vertèbres. Des effets bénéfiques se remarquent également sur les articulations, la respiration et l’irrigation sanguine. En agissant sur la sécrétion hormonale, le shiatsu contribue à une meilleure régulation du métabolisme corporel. Enfin, un véritable état de calme est ressenti après une séance, conduit par une sensation de bien-être authentique. En plus des bienfaits physiques, le shiatsu a une influence psychologique significative. Certaines mutuelles saisissent l’intérêt de ces séances et incluent cette option dans leur devis de complémentaire santé.
Que traite-t-on avec le shiatsu ?
Bien que le shiatsu ne vise pas à traiter les maladies graves comme les cancers ou les accoutumances, il peut néanmoins soulager les douleurs associées. En général, cette méthode est préconisée pour des douleurs physiques bénignes telles que les maux de dos, les problèmes digestifs et intestinaux, les douleurs articulaires, les rhumes… Son impact psychologique permet également de le recommander pour atténuer le stress, la nervosité, l’anxiété ou la fatigue, les insomnies, les troubles de dépendance ou les dépressions.
Il existe néanmoins des contre-indications : en cas de lésions ouvertes, d’inflammations, d’ulcères ou de sérieuses malformations. Le shiatsu est aussi déconseillé aux personnes atteintes d’asthme ou de problèmes cardiaques.
Comment se déroule une séance ?
Sauf en cas de tenue particulièrement encombrante, le patient reste habillé et s’allonge sur un futon à même le sol. Arborer une tenue souple facilite de surcroît les manipulations. La séance commence par un bilan énergétique qui permet au praticien d’évaluer la qualité de la circulation énergétique. Le diagnostic s’effectue par le biais d’une interrogation et d’un examen physique du patient. Le reste de la séance, c’est-à-dire la manipulation en elle-même, se déroule dans le silence. Les pressions exercées se réalisent avec les doigts, la paume, le coude ou le genou à des points précis. Le praticien peut aussi solliciter le patient pour réaliser des étirements visant à détendre ses muscles ou à agir sur ses articulations.
Une séance de shiatsu dure environ une heure et coûte approximativement 45 €. Pour les petites affections, il n’est pas rare de conseiller trois séances espacées d’une semaine chacune. En comparant les devis de mutuelle, vous saurez ce qu’il vous restera à charge après le remboursement des séances.
Le shiatsu n’a pas pour objectif de remplacer la médecine traditionnelle. Un bon praticien saura vous orienter vers votre médecin en cas d’affection sérieuse.
La législation
Sur le plan législatif, aucun diplôme n’est encore officiellement reconnu. Ainsi, tout le monde peut pratiquer le shiatsu. Pour éviter les abus, vous pouvez consulter des praticiens affiliés à la FFST (Fédération Française de Shiatsu Traditionnel) qui certifie que les détenteurs du diplôme ont suivi une formation minimale de 500 heures étalées sur 3 ans.
Rappelez-vous qu’un praticien de shiatsu non-médecin n’a en aucun cas l’autorisation de délivrer une ordonnance ou un arrêt de travail.