Utilisées depuis des milliers d’années, de nombreuses plantes sont réputées pour leurs propriétés médicinales. Comment bien les utiliser grâce à la phytothérapie ?
Qu’est-ce que la phytothérapie ?
La phytothérapie est considérée comme une médecine douce qui emploie les principes actifs des plantes pour soigner les maladies. Bien qu’opposée couramment à la médecine « classique », leur rapprochement est notable. Par exemple, l’aspirine contient comme principal ingrédient la salicyline, issue du saule, reconnu depuis longtemps pour ses bienfaits.
Sous quelle forme trouve-t-on les traitements phytothérapeutiques ?
Il existe plusieurs moyens de profiter des bienfaits des plantes. Voici les plus courants :
– La tisane : les plantes peuvent être utilisées fraîches ou généralement sèches. Certaines parties du végétal, entières ou broyées, sont sélectionnées pour être infusées (en ajoutant de l’eau bouillante) ou macérées (en restant un certain temps dans l’eau froide).
– En poudre ou en gélules : grâce à la technologie moderne, il est possible de concentrer les principes actifs des plantes sous forme de poudre ou de gélules, faciles à consommer. Toutefois, à cause de leur concentration élevée, certains risques existent, et la vente des « phytomédicaments » ou « médicaments phytothérapeutiques » en France est soumise à des régulations strictes.
– Extraits hydroalcooliques de plantes fraîches : ce processus consiste à broyer la plante pour obtenir une poudre, ensuite mélangée à un solvant (solution hydroalcoolique). Après extraction, les principes actifs sont conservés, permettant d’ajuster la concentration du remède. Encore une fois, ces phytomédicaments sont soumis à un contrôle toxicologique attentif.
Quelles plantes pour quelles douleurs ?
Voici quelques exemples de plantes reconnues pour traiter de légères affections :
– Soulager les jambes lourdes avec : le fragon et la vigne rouge.
– Apaiser le stress avec : les baies d’argousier et l’échinacée.
– Traiter les varices avec : le cyprès et le marronnier d’Inde.
– Soulager les rhumatismes avec : l’harpagophyton et le lithothamne.
Vers qui se tourner ?
Il est essentiel de consulter un expert avant d’adopter un traitement phytothérapique : végétal n’égale pas inoffensif ! Les phytomédicaments doivent être prescrits par des professionnels de santé, comme votre médecin ou dentiste. Un pharmacien ou un spécialiste en médecine alternative (comme un naturopathe) peut aussi vous conseiller.
Si vous suivez un traitement « classique » en parallèle, signalez-le à votre professionnel de santé : certaines interactions peuvent provoquer des effets secondaires indésirables. Par exemple, le millepertuis, efficace contre les dépressions légères, peut annuler l’effet contraceptif de la pilule.
Il y a aussi des praticiens spécialisés en phytothérapie, mais ils sont relativement peu nombreux parmi les médecins bien formés.
Comment se déroule une consultation chez un phytothérapeute ?
La première consultation dure souvent une heure ou davantage. Le praticien cherchera à établir un bilan global de votre santé en vous questionnant sur vos antécédents, votre mode de vie et les problèmes actuels qui vous préoccupent.
Une fois ce bilan effectué, le phytothérapeute proposera le traitement qu’il jugera adapté. N’oubliez pas que son effet est progressif, et les résultats apparaîtront sur le long terme. La phytothérapie est réputée être une médecine fine mais relativement lente.
Attention, ces consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale et seulement quelques mutuelles, comme Mutuelle-pas-cher.org (mutuelle-pas-cher.org), les couvrent actuellement. Les prix peuvent varier entre 40 et 70 euros. Le coût des prescriptions, souvent assez conséquentes, est également un facteur à considérer avant d’entamer un traitement phytothérapique.
