Depuis notre plus jeune âge, nous avons l’habitude de prendre des traitements médicamenteux qui, à long terme, peuvent affecter notre corps. C’est pourquoi certains ont décidé de combiner médecine douce et médecine moderne pour respecter davantage le corps. Explorons les médecines douces.
La médecine douce : qu’est-ce que c’est ?
Médecine douce : définition
Également connues sous le nom de médecines alternatives ou parallèles, les médecines douces regroupent toutes les pratiques visant à améliorer la santé et le bien-être. Bien que très diverses, elles partagent l’absence d’utilisation de médicaments et de molécules chimiques. Certaines sont manuelles comme la chiropraxie, l’étiopathie ou l’ostéopathie, tandis que d’autres sont plus spirituelles, telles que l’hypnose et la sophrologie.
Enfin, on retrouve des pratiques traditionnelles chinoises bien connues comme le shiatsu et l’acupuncture.
Les médecines douces excluent strictement tous les produits pharmaceutiques. À l’inverse, elles privilégient, comme leur nom l’indique, des méthodes naturelles, qu’il s’agisse de l’ingestion de plantes ou de simples massages. Il s’agit d’écouter son corps et ses besoins pour choisir LA médecine douce qui vous convient.
Médecine douce : comment trouver la sienne ?
Les médecines douces ne répondent pas toutes aux mêmes besoins et, pour certaines, n’auront pas les mêmes effets d’une personne à l’autre. Il est donc essentiel de se renseigner et de tenter l’expérience pour se faire une idée précise.
J’ai décidé aujourd’hui de vous présenter trois formes de médecines douces pour rendre, je l’espère, les choses un peu plus claires :
- La médecine douce en massage
- La médecine douce en méditation
- La médecine douce à consommer
Médecine douce en massage
Rien de plus régénérant qu’un bon massage ! Prendre du temps pour soi est agréable, et quand on sait que certains massages, en plus de détendre, permettent de restaurer la santé, on dit oui sans hésiter !
- L’acupuncture
- Les cures thermales
- Le massage traditionnel ayurvédique
Acupuncture
L’acupuncture trouve ses origines dans la médecine chinoise. Selon sa philosophie, une mauvaise circulation de l’énergie perturbe l’équilibre du corps. Plus précisément, cette médecine soutient que le corps dispose de 14 canaux, appelés méridiens, où circule l’énergie, chacun relié à différents organes et jouant des fonctions particulières. Cette pratique vise à rétablir l’harmonie entre les flux d’énergie en travaillant sur les énergies positive (Yang) et négative (Yin) pour combattre divers maux.
Mise en pratique : L’acupuncteur insère des aiguilles en acier inoxydable dans le corps du patient. Bien sûr, cela peut sembler intimidant, mais pas de panique ! Au pire, vous ressentirez de légers picotements sur certaines zones. Sachez que les aiguilles se plient au contact, évitant ainsi de s’enfoncer plus profondément dans le corps. Une séance type :
- Bilan rapide sur le patient : quels troubles ? Depuis combien de temps ? Quelles zones ? Etc.
- Prise du pouls chinois sur chaque poignet.
- Démarrage de la séance : l’acupuncteur place les aiguilles sur le corps du patient.
- Des couvertures sont ensuite placées sur le patient.
- L’acupuncteur tourne les aiguilles pour disperser les énergies après quelques minutes d’attente.
- Variante possible : un courant électrique ou une source de chaleur peut être appliquée pour une stimulation plus efficace.
A noter : La durée d’une séance varie d’un patient à l’autre, mais généralement, elle dure entre 45 minutes et une heure, et peut être renouvelée selon besoin.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Cures thermales
Une cure thermale est un traitement médical visant à traiter diverses affections à l’aide d’eaux minérales naturelles de sources thermales. Précisément, les soins et techniques dispensés lors d’une cure thermale sont admis sous le nom de crénothérapie. En France, la Sécurité sociale a défini 12 objectifs thérapeutiques pour une cure thermale, concernant :
- les troubles du développement de l’enfant,
- les affections des muqueuses bucco-linguales,
- la neurologie,
- les maladies cardio-artérielles,
- les affections urinaires,
- la gynécologie,
- la phlébologie,
- la dermatologie,
- la rhumatologie,
- les voies respiratoires et ORL,
- les affections psychosomatiques,
- les maladies digestives.
Il existe de nombreuses raisons de consulter une station thermale : baisse d’énergie, prise de poids, post-grossesse, etc. Assurez-vous de bien suivre les recommandations de votre médecin !
Mise en pratique : Le traitement se divise en deux applications différentes :
- Interne : cure de boisson et aérosolthérapie (inhalation d’eau pulvérisée).
- Externe : douches, bains, pulvérisations ou massages de boue.
Un médecin thermal vous prescrira le traitement le plus approprié. Vous pouvez trouver une majorité des stations thermales françaises au sein du Conseil National des Exploitants Thermaux (CNETh). Ne pas confondre avec la thalassothérapie, qui n’a qu’un objectif préventif.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Massage traditionnel ayurvédique
Médecine traditionnelle originaire de l’Inde, l’Ayurvéda signifie « science de la vie » en sanskrit et tend à se pratiquer dans le monde entier. Le principe fondateur est que tout être humain peut trouver son équilibre et son harmonie. Bien que prétentieux de résumer cette médecine en quelques phrases, il est important de savoir qu’elle repose sur cinq éléments : Espace, Feu, Air, Eau et Terre. Ces composants ont chacun des particularités et se retrouvent en proportions variées selon les personnes et les choses. Parallèlement, trois Doshas existent en chacun de nous : Vâta, Pitta et Kâpha, chacun étant réparti différemment d’un individu à l’autre et évoluant avec le temps.
L’Ayurvéda vise à comprendre chaque personne selon son corps, son esprit et sa conscience spirituelle, pour rétablir un équilibre harmonieux selon nos besoins. Cette médecine se divise en trois applications :
- Le massage,
- L’utilisation des plantes,
- La nutrition.
Mise en pratique : Véritable thérapie corporelle, le massage ayurvédique assure également une hygiène de vie quotidienne. Sachez aussi qu’il existe divers massages inspirés de l’Ayurvéda :
- Le massage Abhyanga : le masseur sollicite l’ensemble du corps avec ses mains expertes.
- Le massage Kansu : un petit bol en zinc ou en cuivre est utilisé, concentrant le soin sur la plante des pieds, laquelle est reliée aux organes par des points sensibles ou réflexes. Ce massage rééquilibre l’élément feu, apportant apaisement et enthousiasme.
A noter : chaque masseur a ses différences, le déroulement d’une séance peut varier ainsi que son coût, compris entre 70€ et 90€ pour une heure. En 2004, l’association Ayurvéda en France a été créée pour faire découvrir cette pratique riche et efficace.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Médecine douce en méditation
Les médecines douces ne se limitent pas aux massages. Un de leurs objectifs clés est le bien-être, passant souvent par une quête intérieure entre respiration et recentrage sur soi.
- La luminothérapie
- L’hypnose
- Le yoga
Luminothérapie
En fin d’été, l’automne s’installe rapidement et très vite il fait nuit à 18h. Ce changement de luminosité affecte plus ou moins chacun, influençant notre moral, notre santé, notre énergie, et donc notre productivité. Les humains, comme la plupart des animaux terrestres, suivent un rythme dit « circadien » synchronisé par divers stimuli, dont la lumière, jouant sur notre sommeil, notre température corporelle et même la production d’urine. Les changements d’horaires ou de saisons perturbent ce rythme, causant la sécrétion d’hormones à des heures inopportunes, ce qui entraîne des sautes d’humeur et des fatigues chroniques. Solution simple : la lumière bien sûr ! Heureusement, la luminothérapie nous éclaire sur les moyens d’éviter la dépression saisonnière, plus fréquente qu’on ne le croit !
Mise en pratique
Bien choisir sa lampe de luminothérapie :
- Le marquage spécial CE médical (93/42/CEE) assure le respect de mesures pour votre santé, comme l’élimination des ultraviolets nocifs.
- L’intensité de cette lampe se mesure en lux : une journée ensoleillée équivaut à 100 000 lux. Choisissez la lampe la plus puissante possible pour une charge plus rapide.
- Sa forme dépend de son usage : murale pour la famille, de bureau pour un usage plus personnel.
Bien utiliser sa lampe de luminothérapie :
- Le matin est le meilleur moment pour utiliser la lampe, notamment après le réveil. Au contraire, l’utilisation le soir est fortement déconseillée.
- Une demi-heure avec une lampe puissante suffit le matin. Avec une lampe moyenne, gardez-la à proximité tout au long de la matinée.
- Face à la lampe (sans la fixer), engagez-vous dans vos activités quotidiennes telles que la lecture ou le petit déjeuner.
A noter : En plus de la lampe de luminothérapie qui augmente l’énergie via le cortisol, un simulateur d’aube suscite un réveil en douceur par baisse progressive de la mélatonine. Le plus ? Des designs et couleurs variés pour égayer votre quotidien !
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Hypnose
L’hypnothérapie offre au patient une guérison ou, à tout le moins, un soulagement d’un vif de maux. Cette thérapie se base sur la conscience modifiée pour traiter des troubles psychiques ou somatiques. Contrairement à ce que l’on pense, l’hypnose ne soigne pas uniquement des maladies psychologiques, mais aussi des maux physiologiques. Comment définir l’hypnose ? Selon Kevin Finel, l’état hypnotique est « un état d’élargissement de la conscience, une technique d’accompagnement pour travailler sur les émotions. Les mécanismes cérébraux sont délicats, la plupart du temps on ne sait pas agir dessus ». Néanmoins, diverses écoles et définitions existent concernant l’hypnose, mais tous s’accordent sur leur objectif : aider le patient à travers un travail sur soi via le cerveau.
Mise en pratique :
Je souhaite aborder ici la toute nouvelle pratique appelée « Eye movement desentization and reprocessing » (EMDR), autrement dit, reprogrammation et désensibilisation par le mouvement de l’œil. Avec son pointeur, le spécialiste effectue des mouvements oculaires auprès de son patient. Contrairement à l’idée que l’on se fait de l’hypnose, il n’y a pas d’endormissement ni d’inconscience ici. Juste une gymnastique oculaire pour influencer le cerveau et les neurones. Le but : atténuer peu à peu les traumatismes d’enfance, entre 3 et 12 séances selon les cas. Une séance, entre 60 et 90 minutes, coûte entre 60 et 120€. Notons que l’EMDR semble traiter uniquement le stress post-traumatique. En cas de doute, une thérapie cognitive et comportementale, plus efficace (selon une étude de l’Inserm en 2004), est à envisager.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Yoga
Le Yoga, issu de la culture indienne, est plus qu’une pratique physique et s’inscrit parmi les six écoles orthodoxes de la philosophie āstika. Rappelons que huit membres constituent le Yoga :
- Yama : 5 principes pour bien se comporter en société,
- Niyama : 5 règles d’auto-discipline,
- Asana : l’activité physique surtout pour s’asseoir et méditer,
- Pranayama : maîtrise de la respiration,
- Pratyahara : isolement du monde extérieur pour se concentrer sur soi,
- Dharana : aptitude à focaliser sur une seule chose,
- Dhyana : pratique de la méditation,
- Samadhi : étape ultime correspondant à l’union, formant un tout avec l’entourage.
Diverses formes de yoga existent. Traditionnellement, l’Ashtanga, dynamique, et le Hatha, tranquille, sont des branches classiques. Au contraire, des yogas transgenres ont surgi au fil du temps et de sa diffusion dans le monde.
Mise en pratique : Le Hatha Yoga est le plus fréquemment pratiqué. Bien qu’il soit considéré comme « tranquille », il sollicite muscles et équilibre. Il alterne postures maintenues et pauses « savasana », synonyme de relaxation et méditation. Les adeptes de renforcement musculaire apprécieront le Forrest Yoga, une pratique américaine à l’effort lent et musclant. Pratique dynamique et rythmée, le Hip-Hop Yoga allie bonne humeur, énergie et relaxation. Similaire par sa vivacité, le Vinyasa enchaîne rapidement les postures jusqu’à aboutir à une pose complexe. À l’inverse, pour relaxation et étirements profonds, optez pour le Yin Yoga.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Médecine douce à consommer
Que signifie consommer de la médecine douce ? Cela implique d’appliquer sur soi ou d’ingérer des produits naturels pour améliorer ou maintenir son bien-être et santé. Nous aurions pu aborder les régimes alimentaires, qui, pour certains, s’assimilent à des médecines douces par leur philosophie respectueuse du corps et de l’esprit. Leurs préceptes, appliqués à l’alimentation, méritent d’être étudiés.
Pour autant, j’ai décidé de présenter deux formes de médecine douce liée à la consommation :
- La phytothérapie
- L’homéopathie
Phytothérapie
Un nom bien compliqué pour parler d’une des pratiques médicales les plus anciennes : la phytothérapie utilise les principes actifs des plantes pour prévenir et soigner la plupart des maux. Elle s’attaque en douceur aux rhumatismes, jambes lourdes, varices ou au stress. Contrairement aux traitements chimiques de la médecine moderne, la phytothérapie travaille en douceur tout en anticipant les causes potentielles de maladie.
Mise en pratique : Sachez tout d’abord que les plantes peuvent avoir plusieurs applications thérapeutiques grâce à leur richesse. Voici quelques exemples :
- L’Ispaghul, pour les problèmes de transit,
- La Prêle et l’Harpagophytum pour soulager les douleurs articulaires,
- Le Millepertuis et le Crocus pour traiter la dépression et les troubles de l’humeur,
- L’Echinacée et le Pélargonium pour stimuler le système immunitaire,
- Le Ginkgo et le Bacopa pour améliorer la mémoire et la concentration,
- La Vigne rouge et le Marronnier d’Inde pour réguler la circulation sanguine.
Il existe plusieurs modes d’administration pour suivre une phytothérapie : tisane, poudre, gélule ou extrait hydro-alcoolique de plantes fraîches. La poudre totale est recommandée, car elle subit peu de traitements chimiques, se rapprochant au mieux de la plante à l’état naturel.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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Homéopathie
L’homéopathie permet de développer son système immunitaire, à l’instar des vaccins. Ses médicaments contiennent des doses infimes de substances capables de reproduire des symptômes similaires à ceux que l’on cherche à soigner. D’origine animale, végétale ou minérale, ces médicaments offrent au patient des possibilités de soin.
Mise en pratique : L’homéopathie propose une vaste palette pour soigner divers maux. Citons la grippe, des problèmes sexuels, insomnie, stress, maux de dos ou encore grossesses pénibles. En période hivernale, voici des traitements homéopathiques pour soi contre les symptômes du froid :
- Ennemi n°1 : la toux *
– Toux grasse : 5 granules, 5 fois par jour jusqu’à disparition des symptômes de Boripharm n°12.
– Toux sèche : 1 cuillère à soupe, 2 à 3 fois par jour de Drosetux.
- Ennemi n°2 : le mal de gorge *
– 2 comprimés, 2 à 4 fois par jour de Angipax. – 2 comprimés, 5 fois par jour de Homeovox.
- Ennemi n°3 : le rhume *
– Homeodose 8 en 20 gouttes à diluer dans de l’eau et à garder quelques secondes sous la langue. Action à répéter 2 à 3 fois par jour.
– Poconeol n°16 en 5 à 15 gouttes par jour. En une ou plusieurs prises.
- Ennemi n°4 : la fièvre *
– Fièvre peu élevée mais accompagnée de fatigue : trois granules toutes les heures de Ferrumphosphoricum 5CH, à espacer en fonction de l’amélioration.
– Fièvre élevée et brutale : trois granules toutes les heures de Aconitum 5CH, à espacer en fonction de l’amélioration. * Posologie adulte A noter : liste de traitements non exhaustive.
| Ce qu’on aime | Ce qu’on n’aime pas |
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En bref
Trois types de médecines douces ressortent de ce dossier : à chacune d’elles ses bénéfices potentiels. Avant de choisir celle qui vous accompagnera dans votre cheminement de santé, parlez-en autour de vous et surtout à votre médecin pour obtenir des informations éclairées. Il serait inutile de financer une pratique inadaptée. Toutefois, gardez l’esprit ouvert et ayez cette curiosité afin de tirer le meilleur parti de l’expérience que vous choisirez de vivre.
