Des relations personnelles difficiles, un environnement de travail stressant, des responsabilités croissantes, de grands événements… de nombreuses situations peuvent conduire à un état d’anxiété sévère.
Lorsque les symptômes de l’anxiété deviennent difficilement supportables pour une personne, un médecin peut envisager la prescription d’anxiolytiques.
Toutefois, cette prescription ne doit pas être systématique dès qu’une personne éprouve de l’anxiété. En effet, l’anxiété est une réaction tout à fait normale qui nous aide entre autres à nous surpasser ou à réagir promptement en cas de danger imminent.
Qu’est-ce que les anxiolytiques ?
Aussi connus sous le nom de tranquillisants, les anxiolytiques sont des substances actives conçues pour aider à combattre le stress et l’anxiété. Bien que ces médicaments atténuent et calment les symptômes du stress, ils n’en traitent pas la cause. Pour cela, la psychothérapie peut être la solution idéale.
Il existe divers types d’anxiolytiques. Les plus couramment prescrits contiennent des benzodiazépines. On pense notamment aux Xanax, Lexomil, Temesta, Seresta, qui offrent des résultats rapides, procurant un soulagement immédiat à l’utilisateur. Les antihistaminiques peuvent également être prescrits par un médecin pour apaiser. À l’origine destinés à traiter les allergies, leurs effets sur l’anxiété ont été prouvés. Enfin, dans certains cas, les antidépresseurs peuvent s’avérer efficaces.
Les anxiolytiques en quelques chiffres
- 30 % des personnes vivent au moins une fois dans leur vie des troubles anxieux invalidants
- 134 millions de boîtes d’anxiolytiques sont vendues annuellement en France
- 60 % des consommateurs de ces médicaments sont des femmes
- la France est le deuxième pays européen à forte consommation d’anxiolytiques après le Portugal
- un tiers des femmes de plus de 65 ans consomment des anxiolytiques
Quels sont les effets indésirables ?
Un traitement par anxiolytiques n’est pas anodin. Ses principes actifs ont un impact sur notre système nerveux et peuvent entraîner des effets indésirables. Premièrement, ils peuvent provoquer une forte dépendance, ce qui explique pourquoi ce type de traitement doit être ponctuel et ne pas dépasser 12 semaines pour limiter ce risque. D’autres effets peuvent survenir, tels que la somnolence, des troubles de l’équilibre, et une perte de mémoire.
