Pilule, stérilet, implant, préservatif… bien que nombreux, les méthodes de contraception ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale de manière uniforme.
Pilule : quels remboursements ?
La pilule, majoritairement adoptée en France, se présente sous forme de comprimés à prendre selon un rythme périodique.
La Sécurité sociale distingue les pilules de 1ère, 2ème et 3ème génération.
- Les pilules de 1ère et 2ème génération, sous prescription médicale, sont remboursées à 65 % du tarif de convention.
- Quant aux pilules de 3ème et 4ème génération, elles ne sont pas couvertes par la Sécurité sociale, sauf pour 23 références spécifiques (tel que Desobel Gé 20® et Varnoline Continu®), qui bénéficient alors d’un remboursement de 65 % du tarif de convention.
Stérilet : quels remboursements ?
Appelé aussi dispositif intra-utérin (DIU), le stérilet en forme de « T » est inséré dans l’utérus. Il existe en deux versions : le stérilet en cuivre et le stérilet hormonal, avec une efficacité de 3 à 5 ans.
La Sécurité sociale rembourse 65 % du tarif de convention pour ce type de contraception, dont le coût s’étend de 30,50 € à 125 € pour un DIU hormonal.
Pilule du lendemain : quels remboursements ?
En pharmacie et sans ordonnance, la pilule du lendemain aide à atténuer le risque de grossesse non désirée. Ce recours urgent est offert anonymement et sans frais aux jeunes filles mineures.
Les médicaments tels que Norlevo®, Levonorgestrel Biogaran®, et Ellaone® sont disponibles.
L’efficacité est optimale lorsqu’elle est prise le plus tôt possible après le rapport à risque, idéalement dans les 12 premières heures et au maximum dans les 3 jours suivants.
La Sécurité sociale prend en charge à 65 % le tarif de base de cette contraception d’urgence.
Implant contraceptif : quels remboursements ?
Petit bâtonnet de la taille d’une allumette, l’implant contraceptif libère du progestatif sous la peau pour trois ans, avec un coût de 102 €. L’Assurance Maladie couvre 65 % de ce montant.
Les moyens de contraception qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale :
Bien que parfois onéreux, le préservatif, l’anneau vaginal, le patch contraceptif et l’implant ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale.
- Non remboursé, le préservatif est néanmoins accessible gratuitement dans les plannings familiaux et les Centres de Dépistage Anonymes et Gratuits (CDAG).
- L’anneau vaginal est un dispositif flexible en plastique contenant un mélange d’hormones diffusées par la chaleur corporelle à travers la paroi vaginale vers le sang, pour un coût moyen de 16 euros par mois.
- Un patch contraceptif est un autocollant hebdomadaire à appliquer sur la peau, coûtant environ 15 euros par mois.